Les Contre-Indications au massage
				
				
				
									Le massage bien-être apporte détente, confort et soulagement, mais il n’est pas adapté à toutes les situations. Certaines conditions de santé peuvent rendre le massage risqué, voire dangereux.
Les contre-indications ne signifient pas que le massage est “mauvais” en soi, mais que dans certains contextes, il peut aggraver un problème, déplacer une infection ou interférer avec un traitement médical.
C’est pourquoi il est essentiel de connaître ces précautions et, en cas de doute, de demander l’avis de votre médecin avant toute séance. Pensez toujours à me signaler tout problème de santé au moment de la prise du rendez-vous ou au début de la séance.
								 
				
					
Contre-indications absolues 
				
				
					
(Je ne vous masserai pas sans accord médical)
				
				
									- Fièvre ou infection en cours : le massage stimule la circulation sanguine et lymphatique, ce qui peut propager l’infection dans l’organisme au lieu de laisser le corps se concentrer sur la guérison.
 - Maladies contagieuses (herpès, zona, varicelle, impétigo, etc.) : le risque de transmission est élevé, et la stimulation cutanée peut aggraver les lésions.
 - Affections cutanées graves (psoriasis suintant, eczéma sévère, brûlure, plaie ouverte, mycose étendue, verrues) : la manipulation peut irriter davantage la peau, propager l’infection ou ralentir la cicatrisation.
 - Traumatisme récent (fracture, entorse, déchirure musculaire, brûlure non cicatrisée) : le massage peut aggraver la lésion, retarder la consolidation ou réactiver la douleur.
Phlébite ou thrombose veineuse : la pression peut mobiliser un caillot sanguin et provoquer une embolie (poumon, cœur, cerveau). - Troubles de la coagulation (hémophilie, traitement anticoagulant lourd) : le massage peut causer des saignements internes ou des hématomes importants.
 - Cancer actif ou en cours de traitement (chimiothérapie, radiothérapie) : la stimulation de la circulation sanguine et lymphatique peut interférer avec le traitement ou fragiliser l’organisme.
 - Problèmes cardiaques sévères (insuffisance cardiaque, angine de poitrine, troubles vasculaires graves, port d’un pacemaker récent) : le massage peut fatiguer le système cardiovasculaire et déséquilibrer la tension.
 - Ostéoporose avancée : une simple pression pourrait provoquer une fracture osseuse.
 - Grossesse à risque ou durant les 3 premiers mois : risque de fausse couche ou de contractions prématurées, surtout si la grossesse est surveillée médicalement.
 - Intervention chirurgicale récente (moins de 2 à 3 mois selon l’opération) : le massage peut rouvrir des cicatrices, provoquer des hématomes internes ou déplacer des tissus encore fragiles.
 - Maladies graves ou immunodépression avancée (ex. : sida évolué, cancers lymphatiques) : le système immunitaire étant fragilisé, toute stimulation excessive peut être délétère.
 
								 
				
					
Contre-indications relatives
				
				
					
(Le massage est possible avec adaptations, ou après validation médicale)
				
				
									- Grossesse normale après le 1er trimestre : le massage peut être bénéfique mais doit être adapté (pas de pressions sur le ventre, pas d’huiles essentielles contre-indiquées, praticien formé).
 - Varices : la pression peut fragiliser la veine, il faut donc éviter les manœuvres profondes sur la zone.
 - Hypertension ou hypotension : le massage peut influencer la tension artérielle ; les gestes doivent rester doux pour éviter malaise ou vertige.
 - Diabète : certaines zones (pieds, jambes) ont une sensibilité réduite, ce qui augmente le risque de blessure ou de retard de cicatrisation.
 - Prothèses ou implants (mammaires, articulaires, métalliques, etc.) : la zone concernée ne doit pas être massée pour éviter toute pression inadaptée.
 - Arthrite, inflammation articulaire, lombalgie, hernie discale, sciatique, torticolis : un massage inadapté peut aggraver la douleur, il faut donc cibler des techniques douces et non invasives.
 - Sclérose en plaques : certaines manipulations peuvent accentuer la fatigue ou provoquer une réaction imprévisible.
 - Troubles psychologiques sévères (dépression profonde, troubles dissociatifs) : le massage peut déclencher une libération émotionnelle difficile à gérer.
 - Personnes fragiles (enfants, personnes âgées, convalescents) : la pression et la durée doivent être adaptées à leur résistance physique.
 - Fatigue extrême, convalescence ou maladies auto-immunes : un massage trop vigoureux peut affaiblir davantage l’organisme.
 
								 
				
					
Précautions générales
				
				
					
À signaler avant la séance, mais pas forcément une interdiction
				
				
									- Allergies connues : certaines huiles végétales ou essentielles peuvent déclencher une réaction cutanée ou respiratoire.
 - Consommation récente d’alcool, de drogues ou de certains médicaments : le massage peut amplifier les effets et entraîner malaise ou somnolence.
 - Douleurs musculaires intenses ou inhabituelles : il est préférable d’en identifier la cause avant de masser, pour éviter d’aggraver une blessure.
 - Douleurs abdominales ou menstruations douloureuses : le massage du ventre est à éviter ou à adapter.
 - Après un repas copieux : le système digestif étant déjà très sollicité, il vaut mieux attendre une ou deux heures avant de se faire masser.
 
								 
				
					
Important !
				
				
				
									Un massage bien-être a pour but le bien-être de la personne. Il n’est en aucune manière à caractère sexuel, érotique ou thérapeutique et ne saurait en aucun cas se substituer à un avis et un suivi médical.